Ici les marches ne sont plus des marches. Elles sont juste là pour participer à la mauvaise ambiance générale : "Tu n'es rien ; l'état qui a construit ces bâtiments est tout. Tu es petit, tu es fatigué, tu avances, mais tu ne sens pas que tu atteindras un endroit agréable, accueillant. Tu peux déjà avoir envie de faire demi-tour, de rentrer chez toi. (Chez toi, il y a de la couleur, des animaux, des plantes vertes, quantité de choses chargées émotionnellement). D'autant plus que, de ces tours de verre, tu peux avoir l'impression que l'on t'observe, ... quoi que... cela à l'air vide. On a l'air de se diriger vers sa mort. C'était sans doute cela , le projet de la Bibliothèque François Mitterrand : faire peur à l'individu. Que celui-ci renonce à s'informer, à découvrir les écrits des gens qui nous ont précédés, et surtout, qu'il ne découvre pas LE livre... On doit rester à la porte du mausolée, on doit rester là où le monde s'est arrêté : 1981. (ou, 1984, d'Orwell, je ne sais plus).
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